Amour m'a tueR


Dans la douce chaleur d'un joli soir d'été,
Le vent tourbillonnait, caressant les visages,
Et l'Amour souriait à la Félicité,
Partageant le Bonheur sur un petit nuage.

Tandis qu'au loin déjà l'horizon mordillait
Le Ciel gris, pour aller s'enfermer sous son voile,
Au fond de la vallée, la Colère avançait,
Écartant de ses bras d'innocentes étoiles.

On entendait chanter les plus belles louanges,
Aux canons de beauté dont s'habillent les Anges,
Et tous les Cœurs battaient à l'unisson des corps,

Quand l'orage est venu chargé d'une folie,
Á déverser aux crues ses flots d'intempéries...
La Colère pleurait, mais l'Amour était mort !


Trist@nic - octobre 2015